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BESOIN ET AUTO-SABOTAGE

Imaginons que vous soyez dirigeant et qu’un événement important vous attende.


Comment faire au mieux pour que cet événement se déroule bien ?  Comment vous préparer au mieux par exemple à la présentation d’un projet à des d’investisseurs qui ont le pouvoir de propulser votre entreprise vers des perspectives enthousiasmantes ou d’y renoncer ?






Voilà une situation qui peut vous accaparer l’esprit voire même potentiellement vous maintenir éveillés la nuit.


Pourquoi ? parce que la différence entre une présentation qui incite les investisseurs à s’engager et une présentation qui ne mène nulle part a une incidence énorme sur votre business. Et si ça se passait bien ? Et si ça se passait mal ?


Avant d’aller plus loin, je voudrais rappeler une vérité qu’il est utile de garder en tête. Tout ce que vous voulez dans la vie vous le voulez parce que quand vous l’aurez vous-vous sentirez mieux.


Alors si vous souhaitez que cet événement, et dans ce cas précis, cette présentation, se déroule bien, c’est parce que vous savez que si c’est le cas les conséquences vous permettrons de vous sentir mieux. Et si l’on parle de présentation et d’investisseurs, alors si les investisseurs sont convaincus et s’engagent, cela va ouvrir de nouvelles portes à votre business. Et s’il se porte mieux, alors vous serez plus stables financièrement, plus libres de mettre en places d’autres idées, plus confiants quant-à son développement, etc. En deux mots, vous-vous sentirez mieux que dans le cas contraire.


Le problème c’est que tant que vous-vous maintiendrez dans la vibration de besoin, rien de bon ne pourra advenir de cet événement. Car je vous rappelle que le besoin attire le besoin. Le manque attire le manque.


Alors si vous ressentez le besoin que quelque chose de précis en ressorte, vous allez tout faire pour tenter de contrôler l’issue de cette présentation. Mais vous ne le pourrez pas car tout ne dépend pas de vous et vous ne maîtrisez pas l’opinion d’autres personnes comme celle de ces investisseurs.


Votre besoin s'exprime dans votre corps émotionnel. Il provoque des tensions, des contractions. Quand vous ressentez le besoin ça signifie qu’il y a quelque chose d’important que vous n’avez pas. Vous êtes donc en manque. Vous n’êtes pas satisfaits, vous avez besoin de quelque chose qui ne dépend pas que de vous. Et tant que vous ne l’avez pas, la sensation sera une sensation de manque, de frustration, de déception, de mal-être, de poids sur la poitrine, etc… Vous ressentez ce que je vous dis ? Ressentir c’est plus fort encore que de comprendre intellectuellement.


Alors vous justifiez et expliquez que c’est normal d’en avoir besoin car votre business a besoin d’argent.


Et je vous entends bien. Je comprends d’où vient le besoin. Je comprends l’importance des enjeux ici. Mais une vérité plus grande encore vous rappelle que tant que vous avez besoin, vous continuerez d’une façon ou d’une autre à attirer encore plus de besoin.

Méditez sur ces mots. Arrêtez la lecture une minute ou deux, relisez, ressentez. Ca vous parle ?


Simplifions un peu nos propos et illustrons-les. Quand j’ai besoin je me sens mal à l’aise. Je me sens émotionnellement instable et inconfortable. Je suis mal dans ma peau. J’ai le sentiment qu’il me faut quelque chose d’extérieur pour que je ressente enfin le bien-être que je recherche.


Or tant que je suis émotionnellement inconfortable, les chances pour que je présente aux investisseurs les atouts de ma société du mieux que je peux sont quasi-nulles. La peur d’échouer va me priver de clarté, d’inspiration, d’intuition, de conviction, et va au contraire transmettre à un certain niveau le fait que je suis là d’avantage pour prendre que pour donner. Cela peut-être subtil, voire inconscient, mais l’énergie de manque est transmise et les investisseurs vont le ressentir sans nécessairement pouvoir le décrire.


Et pour investir ou vous faire confiance, les investisseurs ou autres partenaires potentiels doivent sentir que vous êtes là pour leur bien aussi. Que vous êtes là pas seulement pour prendre, mais aussi pour donner au moins avec la même force.


Bon alors que faire ? Vous ne pouvez tout de même pas prétendre que l’enjeu ne vous prend pas aux tripes et vous ne vous donne pas la boule au ventre.


En effet, prétendre ne mènera nulle part. Mais il est possible de se détacher de l’enjeu. De pratiquer l’art de l’acceptation avec tellement de diligence, que vous finissiez par accueillir l’événement à venir avec ses incertitudes. Jusqu’à ce que vous soyez prêts à accueillir ce qu’il en ressortira avec l’équanimité d’un sage. On appelle ça le lâcher-prise. Et oui, il se pratique, il se travaille.


Pouvez-vous ressentir aujourd’hui les émotions que vous espérez vivre si le cas de figure le plus favorable venait à se réaliser, et ce, indépendamment des circonstances ? Pouvez-vous vous connecter à la légèreté, la sérénité et même l’enthousiasme, indépendamment du bilan de la réunion si vitale qui s’en vient ?


Si vous le pouvez, alors vous-vous prédisposez à présenter les atouts de votre compagnie à partir d’un espace bien plus inspiré, et l’énergie que vous dégagez vous attirera d’une façon ou d’une autre des résultats qui directement ou indirectement vous seront favorables.



Je suis Georges Homsi, coach en transformation. J’aide notamment les les entrepreneurs et les chefs d’entreprise à dénouer des situations importantes et je les accompagne pas à pas dans cette démarche. La compréhension et la gestion des émotions est au coeur de ma démarche qui vise également à transformer les croyances limitantes profondes.

Si vous êtes tentés par une session découverte offerte, je vous invite à me joindre au 0688641197

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